Charleville-Mézières et ses joyaux architecturaux sont nés des rêves de Charles de Gonzague il y a près de 400 ans. Non loin de la statue qui rend aujourd'hui hommage au fondateur de la ville se trouve une petite maison dans laquelle un poète de génie vit le jour en 1854. Arthur Rimbaud enfant chérit mais aussi enfant rebelle de la cité carolo-macérienne a laissé son empreinte poétique aux quatre coins de la ville. Jacques LAMBERT, président des Editions Terres Ardennaises, évoque son admiration pour Rimbaud.
Jacques LAMBERT : « Très certainement pour moi, c'est l'un des plus grand poète du monde. Je pense que pour atteindre à l'universel, il est quand même parti dans la réalité géographique du département. C'est un homme qui a beaucoup marché, Verlaine l'appelait l'homme aux semelles de vent. Quand il écrit le très beau poème sur le soldat qui est mort pendant la guerre de 1870, il l'a vu très certainement autour de Charleville, où ? on ne le sait pas très exactement. Donc on a aussi cette manière de s'ancrer dans un paysage qui est le paysage des Ardennes qu'il dépasse ensuite parce que justement il devient universel.