FAQ Viabilité Hivernale
Vous retrouverez dans cette Foire Aux Questions les principales informations sur le déneigement des routes départementales les Ardennes.
Vous retrouverez dans cette Foire Aux Questions les principales informations sur le déneigement des routes départementales les Ardennes.
La viabilité hivernale est un service à l’usager dont l’objectif est de rendre praticable le réseau routier départemental dans des conditions de sécurité acceptable après des chutes de neige, lors de pluie verglaçante ou tout autre phénomène hivernal glissant.
Deux points importants à noter :
La période de viabilité hivernale s'étend de mi-novembre à mi-mars.
Les interventions débutent au regard des prévisions météorologiques de Météo France et sont généralement précédées par des patrouilles qui vont confirmer ou infirmer le lancement des ESH (engins de service hivernal). Le type de traitement est défini par le technicien d’intervention de la viabilité hivernale (TIVH).
Tous les phénomènes pouvant créer un risque de glissance de la chaussée pour les usagers (neige, verglas, pluie verglaçante…).
Ce sont toutes les routes départementales classées en niveaux de service N1 ou N2 (soit 2.620 km).
Les voies communales sont gérées par les Communes, les voies communautaires par les Communautés de communes et les routes nationales et autoroutes ardennaises sont traitées par la DIR Nord (hormis la Rocade de Charleville-Mézières, gérée par le Département, entre l’échangeur de Moulin Leblanc et l’avenue De Gaulle à l’extrémité de la Rocade).
Lorsqu’un phénomène météo glissant est annoncé précisément, il peut être décidé de procéder à un salage préventif. Le salage préventif est réalisé essentiellement sur des phénomènes de verglas ou de pluie verglaçante.
Le traitement curatif pour la neige est un raclage de la neige au plus près de la surface de chaussée puis un salage de la pellicule résiduelle.
Le traitement curatif pour le verglas est le salage avec des dosages ou des formes qui varient selon le type de verglas et de trafic.
Un niveau de service caractérise un état souhaité de la route après traitement.
Les routes départementales sont, suivant leur importance, classées en trois niveaux de service:
A chaque niveau de service est associé une condition de circulation dite condition de référence que l'on doit essayer d'atteindre dans les meilleurs délais une fois le phénomène terminé hors situation exceptionnelle (intensités de chute de neige, durée de chute de neige, pluie verglaçante, vent et congères...) où l’objectif est de gérer la crise et de revenir à la condition de référence dès que possible:
La condition de circulation de conduite hivernale définit les difficultés de circulation que peut rencontrer l’usager du seul fait de l’état de la chaussée, par rapport à la présence de neige ou de verglas.
Il s’agit d’un langage national commun que partagent les différents acteurs impliqués dans la viabilité hivernale. Il existe 4 niveaux de référence conventionnellement définis :
CONDITIONS DE CIRCULATION « C1 – CIRCULATION NORMALE »* Absence au niveau de la chaussée de danger ou de difficulté spécifique | |
NEIGE | VERGLAS |
Absence de neige sur les voies de circulation sauf éventuellement sur les parties non circulées | Absence de verglas |
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CONDITIONS DE CIRCULATION « C2 – CIRCULATION DELICATE »* Risques localisés mais réels, conduite dégradée possible localement | |
NEIGE | VERGLAS |
Bande de roulement circulable | Plaques de verglas possibles localement |
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CONDITIONS DE CIRCULATION « C3 – CIRCULATION DIFFICILE » Danger évident et perceptible, risques de blocages importants | |
NEIGE | VERGLAS |
Neige fraîche ou tassée et gelée en surface ou congères en formation | Verglas généralisé |
CONDITIONS DE CIRCULATION « C4 – IMPRATICABLE » Danger évident et perceptible, risques de blocages importants
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NEIGE | VERGLAS |
Neige fraîche en forte épaisseur ou formation d’ornières glacées profondes ou congères formées.
| Verglas généralisé en forte épaisseur
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Lorsqu'il neige, on ne sale qu’après la fin de précipitation pour les raisons suivantes :
Le traitement curatif sert à revenir à la condition de circulation de référence dans les meilleurs délais. Il est déclenché dès que le patrouilleur a constaté l’apparition d’un phénomène hivernal glissant.
Le réseau routier départemental est traité :
Ainsi, le Conseil départemental peut mobiliser jusqu’à 35 engins (75 km en moyenne par engin de service hivernal tous réseaux confondus) pour traiter les 2.620 km de réseau de niveaux de service N1 et N2.
A l'intérieur de l'agglomération, le déneigement est assuré par la commune y compris sur les routes départementales.
Toutefois, les véhicules du Département traitent les routes départementales classées en niveau de service N1 ou N2 à l’intérieur des communes « par bon sens » pour assurer la continuité de traitement de l’itinéraire.
L’intervention est arrêtée lorsque la condition de circulation de référence est atteinte et suivant les conditions météorologiques en cours ou à venir à court terme.
Cela s'explique par le fait que les grandes villes sont desservies par des routes départementales de niveau N1 et que les petites communes par des routes de niveau N2.
Pour le territoire des Ardennes, ce n'est pas forcément vrai puisque les interventions sur les réseaux N1 et N2 débutent en même temps mais comme le linéaire de réseau N2 est beaucoup plus important, il faut plus de temps pour revenir à la condition de référence C2 et cela peut donc donner cette impression.
La décision de suspendre les transports scolaires relève du Préfet des Ardennes, en fonction des prévisions météorologiques et de l’avis éventuellement demandé au Département.
Le métier d'agent d'exploitation est un métier très polyvalent, dont l'une des missions principales est l'entretien de la route (bouchage de nids de poule, remise à niveau des bords de chaussée…).
Les agents interviennent également sur des accidents pour sécuriser les lieux et nettoyer la chaussée le cas échéant
Autant de fois que nécessaire pour arriver à la condition de référence de la route
Afin que les communes des Ardennes soient déneigées avec, au minimum, le dégagement d’une route de niveau N1 ou N2, le Département a également décidé de faire appel à un prestataire privé.
Pour renforcer encore ce dispositif, des accords ont été passés avec les départements limitrophes et la Belgique concernant le traitement des routes départementales mitoyennes.