Chaque année en octobre, cette manifestation nationale célèbre les sciences, les techniques et les innovations. À cette occasion, le Laboratoire départemental d’Analyses, à Hagnicourt, a expliqué au public ses métiers et ses missions. Un franc succès.
Mercredi 9 octobre : vêtu d’une blouse blanche de protection, un groupe d’une vingtaine de personnes écoute attentivement les consignes des agents du laboratoire avant de pénétrer dans les différentes salles d’analyses. Après deux heures à travers les locaux, les visiteurs seront presque incollables sur les questions liées à la qualité de l’eau et à la santé animale.
La visite débute par le service qualité de l’eau, sachant que 95% des prélèvements d’eau sont assurés par le laboratoire. Virginie Miser, cheffe de service, présente d’abord le matériel de la salle d’analyses chimiques, expliquant l’usage des différents accessoires. Place ensuite aux méthodes colorimétriques et au spectrophotomètre, qui permet de déterminer la concentration d’une espèce chimique dans une solution. Enfin, pour le volet microbiologie, une laborantine simule une manipulation de bactéries, observables ensuite à l’œil nu (certaines sont phosphorescentes) ou au microscope.
La santé des animaux d’élevage
Après un passage par « le couloir des étuves » (les prélèvements y sont conservés à une température proche de 40 °), direction les salles d’analyses de la santé animale, avec David Alexandre, chef de service.
Ici, il s’agit de surveiller la santé des animaux d’élevage, en priorité les bovins (environ 200 000 dans le département). La sérologie permet la détection d’anticorps dans le sang, notamment ceux de la brucellose et de la diarrhée virale bovine, en utilisant la technique « ELISA » grâce à une réaction enzymatique colorimétrique. Plus de 70 000 analyses annuelles sont effectuées par le laboratoire.
Quant au service biologie vétérinaire, il est chargé, à partir d'un prélèvement issu du corps d'un animal, de la recherche de parasites ou de la cause anormale d’un décès. « On peut autopsier des animaux jusqu’à 100 kg, un oiseau, un castor ou un chevreuil ! » explique une technicienne.
Les collégiens ont également pu profiter de ces passionnantes explications : les élèves du collège Turenne de Sedan ont visité le laboratoire, alors que les équipes sont allées directement à la rencontre des élèves du collège Pasteur de Vrigne-aux-Bois pour "exporter" leurs missions.
